Un "petit" Ventoux pour la St Sylvestre : 67km - 1448m
Toujours aussi majestueux ! encore plus avec son manteau neigeux : Le Géant de Provence !
Traditionnellement depuis quelques années je rends une dernière visite à notre Mont Chauve à chaque St Sylvestre. Sans aller jusqu'à son sommet j'essaye d'atteindre Le Mont Serein ou Le Raynard suivant les conditions météo qui influencent mon point de départ. Pour 2013 j'avais proposé aux membres du BCB de m'y accompagner tout comme cette année, hélas pour 2014 c'est aussi "la crise de la motivation" et nous nous retrouvons seulement à 3 : Bruno et Rémi (de vrais costauds) m'accompagnent.
Les 3 Mousquetaires (où est passé d'Artagnan ?) s'élancent de Bédoin, sous les pentes du Ventoux.
Ce matin Bruno me rejoint à la maison, on embarque les vélos et on file vers Bédoin par Vaison car en route nous devons récupérer Rémi "grimpeur-du-84" qui vient de Valréas en vélo. Au rond point de Buisson pas de Rémi aussi nous faisons demi tour pour aller le récupérer juste un peu plus haut, il est pourtant allé vite avec un bon Mistral qui l'a poussé depuis l'Enclave !!! On charge son vélo et nous voilà tout 3 repartis vers Bédoin, on passera à Malaucène et pour se mettre dans le bain on se fait le petit col de la Madeleine (facile ce col :-) ...) A Bédoin pas de sprint de pancarte (mon fourgon n'aime pas trop...) par contre on trouve sans problème de la place sur le parking au centre du village. Il n'est pas 9h00 et nous sommes déjà sur les vélos, d'Artagnan n'est pas, tant pis les 3 Mousquetaires s'élancent sans lui ...
1- Rémi en Sapin de Noël !! 2 et 3- Bruno et ma pomme dans le col des Abeilles par Flassan.
Aujourd'hui pas un gros kilométrage (67 km) par contre le dénivelé va être important avec presque 1500 m, normal on va rallier Sault par le fameux col des Abeilles face "Flassan". C'est donc ce village que l'on traverse après notre échauffement au départ de Bédoin, en parlant d'échauffement il ne faisait pas chaud justement mais le ciel est sans nuage et surtout il n'y a pas un brin de vent, aussi la température sera agréable pour rouler même si elle reste "fraîche". A Flassan on grimpe dès la sortie du village, on a 10 km d'ascension pour rejoindre la D1 et encore 1.5 pour arriver au col à 996 m (M. Cadburry vous pouviez pas...) presque un Mille !
Descente de la D1 vers Sault.
Dans le col et sa route toute en virage, on monte tranquillement tout en papotant, on n'avance pas vite mais on apprécie cette voie taillée dans une belle forêt, d'abord de chênes puis de hêtres et de sapins, rien à voir avec la D1 large et presque rectiligne au départ de Villes / Auzon. En arrivant à la fameuse D1 j'invite Rémi à prendre à gauche, direction le col des Abeilles afin qu'il comptabilise une ascension supplémentaire pour les Centcolistes. Quand à Bruno et moi nous filons tout droit direction La Gabelle par une petite départementale champêtre qui en plus est exposée aux rayons du soleil. Nous avons presque 10 km à effectuer avant de rejoindre Rémi qui nous attend sur la grande départementale, il a augmenté son compteur d'un nouveau col (allez voir son site : grimpeur-du-84.skyrock.com ). Après quelques photos prises du Belvédère on s'élance dans la belle et forte descente, la prudence m'impose de ne pas lâcher totalement les freins, le froid ressenti aussi (mais pas de Félicie, bon ok je sors)
On dégaine les APN pour ces splendides panoramas ! les lavandes du début de l'ascension.
Même pas peur ! on y va tout de même, non mais !
A Sault on est surpris de se voir "rafraîchir" par une bise assez forte venant de Montbrun, par chance elle calera à l'entrée de la partie boisée de notre montée vers le chalet Reynard. Printemps, été ou hiver (automne aussi) c'est un enchantement cette route de Sault, en plus avec ce revêtement nickel on se régale... Rémi est aux anges en plus il a de bonnes cannes aujourd'hui, hier il a pourtant fait 5h30 de randonnée, seul, jusqu'au sommet de la Lance, un guerrier le jeune, pas une Tafiole comme certains gars du GDD que je ne citerai pas (j"me comprends).
1 et 2- Behhheeeee alors, ça suit derrière ? 3- Oui voilà les deux derniers du troupeau... :-)
Jusqu'au Ventouret la pente oscille entre 5 et 6%, de quoi monter sans se mettre dans le rouge, après la ferme et la petite chapelle un court passage à 8% puis la pente va commencer à fléchir pour rester aux alentours des 3 %, de quoi passer sur la plaque pour faire un peu de force. Petit inconvénient c'est à partir de là que l'on retrouve parfois un vent opposé qui freine notre ardeur, il devient plus fort au fur et à mesure que l'on se rapproche du Reynard. Par chance notre "jeune" est en forme aussi on le fait passer devant pour nous abriter, mais il est maigre comme un "estocafitche" on prend tout de même du vent...
1 et 2- La neige est maintenant plus présente sur les bords. 3- Alignés au cordeau...
1- Super ce Selfie ! 2- J'approuve !!
1- ça sent le sommet, enfin le Reynard plutôt. 2- et Grimpeur du 84 s'envole !
1- Le Reynard baigné de soleil. 2- Une belle Alpine Renault. 3- Les 3 Mousquetaires heureux !
Après être "descendu" dans la dernière Combe on repart plein ouest puis virage à droite, deuxième virage à droite et c'est le faux plat descendant vers le Reynard qui nous attend au soleil. On apprécie la relative chaleur à l'abri du chalet et bien exposé au soleil, on en profite pour admirer le paysage sur toute la vallée du Rhône et des Alpilles et pour se faire photographier. A présent il est temps d'amorcer notre descente vers Bédoin avec prudence car dans la partie boisée les passages à l'ombre peuvent être piégeux....
1- Bruno dans le virage de St Estève. 2- Le même Bruno : te prends pas la tête....
C'est donc les doigts sur les freins que nous abordons la pente et tant pis pour le record de vitesse, la prudence avant tout car une plaque de verglas peut éventuellement avoir été oublié par les services de l'équipement. Le passage dans les bois et les blocs de rochers est toujours aussi technique, une vraie "école du cyclisme". Mais comme en été il y a beaucoup de monde qui monte, en voiture, un club de Porsche et de voitures anciennes, donc on se calme et on tient sa droite. Juste avant Bédoin Bruno et moi nous nous disputons la pancarte et je dois dire que j'ai à l’intox le disciple de Bernaudeau en lui grillant la politesse.
Un beau soleil et aucun vent pour finir cette matinée en terrasse d'un café.
On remise les vélos dans le fourgon et maintenant il ne reste plus qu'à trouver un bistrot pour manger un petit morceau, pas de chance mais en cette période de fêtes beaucoup des établissements du bourg ont fermé pour leurs congés annuels. On se rabat sur une boulangerie et on fête notre dernière balade à vélo pour 2014 avec une bonne pression, en terrasse !!!
Bonne année 2015 et que vos vœux soient exaucés
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